Accessibilité des voiries cotteréziennes
La loi du 11 février 2005, les décrets du 21 décembre 2006 et l'arrêté d'application du 15 janvier 2007 définissent les mesures permettant la libre circulation et le libre accès aux voiries et aux espaces publics.
La méconnaissance de ces obligations est punissable d'une amende de 45.000 € (75.000 € et 6 mois d'emprisonnement en cas de récidive).
Ces textes précisent explicitement les dispositions techniques. Entre autre que la largeur des cheminements doit être de 1,40 m libre de tout obstacle (1,20 m s'il n'y a AUCUN mur ou obstacle de part et d'autre du cheminement). Les ressauts (dune hauteur maximum de 2 cm (4 cm avec un chanfrein) doivent être réduits à leur minimum, et être au moins distants de 2,50 m les uns des autres.
Etc, etc ...
Une partie des trottoirs de l'avenue de Noue vient d'être refaite.
Pourquoi n'avoir pas respecté la législation ? Techniquement, rien ne s'y opposait.
Le maire veut-il aider les finances de l'état en payant l'amende ou goûter aux charmes d'une cellule, ou n'a t'il simplement aucune considération pour les personnes handicapées, mais aussi pour les promeneurs avec une poussette ?
Je penche pour la troisième hypothèse à voir le magasin en cours de réfection sur la place du Dr Mouflier, et dont l'accès n'est en rien conforme aux dispositions pour l'accessibilité.
Là encore, rien n'interdisait techniquement de placer une rampe au lieu d'un seuil infranchissable pour un fauteuil, une poussette ...
Et pourtant le maire a donné l'autorisation.
Déjà récidiviste !
Encore une fois, à tout vouloir décider seul, il commet des erreurs coûteuses pour la commune et préjudiciables à nos concitoyens.