Canard Enchaîné.

Je citais hier un article du Canard Enchaîné.
Cet hebdomadaire rapporterait selon ses détracteurs des propos souvent faux ou approximatifs.
C'est certainement vrai sur la masse d'informations qu'il véhicule, mais il faut relever qu'il doit en ce cas être craint, car rare sont les procès qui lui sont intentés.
Ce journal est nécessaire à la démocratie. Les journaux le sont. De façon plus ou moins incisive.
Très localement, les séances de conseil municipal de Villers font maintenant l'objet d'un compte-rendu.
Le maire qui se plaint de la lenteur de sa secrétaire à établir un procès-verbal devrait engager le nouveau correspondant de presse : le style est bon, l'écriture agréable à lire. Rien ne dépasse. Les propos du maire sont très correctement repris, les excès gommés. Le fond n'est pas abordé comme il sied à un compte-rendu synthétique.
Comment donner tort : honnêtement qui s'intéresserait de savoir que le coût de fonctionnement des futures cuisines pour les cantines n'a même pas été évoqué dans le débat d'orientations budgétaires ? On ne va quand même pas ennuyer les lecteurs avec pareilles peccadilles, d'autant qu'un peu plus, un peu moins, le contribuable a pris l'habitude de payer les réalisations des maires dits socialistes, laissant aux autres le soin de rétablir les équilibres budgétaires.
Et si le maire ou son adjoint le dit, c'est forcément vrai : nous n'avions rien fait.
Vraiment, il n'y avait matière à aucun commentaire