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Le blog de Renaud BELLIERE
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18 septembre 2013

Transport

L'ordre du jour et les projets de délibération du prochain conseil communautaire nous ont été transmis.
Le contrat relatif au transport par bus va être revu (possibilité prévue par le contrat initial) car le succès est tel qu'il faut le développer.
Des chiffres de fréquentation ? Peut-être en aurons-nous un jour.
Mais le maire, président de la communauté de communes a fait sien l'adage "qui aime ne compte pas".
A nous faire espérer qu'il aime un peu moins Villers et la communauté de commune.

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Commentaires
G
Ah!!!! j'adore, qu'elle plume.
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R
Villers Infos, Villéo Retzéo, dégâts collatéraux<br /> <br /> <br /> <br /> La semaine dernière, par une belle matinée pluvieuse, je quitte mon domicile, le cœur léger, pour aller travailler. Tout est parfait, une météo pluvieuse et venteuse, une température frisquette. Des travaux dans toutes les rues, un vrai bonheur de se rendre au travail à pieds, en slalomant entre les trous, les bosses, sans oublier la terre rouge qui colle aux semelles des chaussures….Je me console en me disant que ce parcours du combattant est une bonne excuse pour faire l’impasse sur ma séance de musculation hebdomadaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Mon parapluie ne cesse de se retourner sous les assauts répétés des rafales de vent, la pluie dégouline sur mon visage, septembre en Picardie oblige.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout est normal, jusqu’à ce qu’un minibus du maintenant ô combien célèbre réseau Villéo Retzéo me croise avec à son bord….. 4 passagers (oui quatre, 2+2), sans compter le chauffeur ! <br /> <br /> <br /> <br /> Je m’arrête net, je suis dans l’incapacité de faire un pas de plus, le choc est manifestement trop violent.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut me comprendre, je viens de croiser un minibus, certes aux trois quart vide mais surtout au quart plein…<br /> <br /> <br /> <br /> Je me frotte les yeux, j’essaie de faire le point : Je suis bien à jeun, je n’ai bu qu’un café ce matin avec un peu de lait, c’est tout. Je n’ai pas fumé la moquette, ni quoi que ce soit d’autre….Et puis, en principe, si certains s’adonnent à la fumette, c’est pour voir voler des petits éléphants roses et bleus et certainement pas pour croiser des minibus au quart pleins….Décidément, tout fout le camp……<br /> <br /> <br /> <br /> Je prends sur moi et je repars dans un état plus que second. Ma décision est prise, je vais prendre rendez-vous chez mon ophtalmo car, oui, c’est grave Docteur. Pensez-donc, je vois des minibus au quart pleins….<br /> <br /> <br /> <br /> Tout en composant le numéro du spécialiste sur mon portable, un nouveau doute m’assaille. Et si ce n’était pas les yeux mais la tête…. Bon sang mais bien sûr mais c’est ça ! J’ai subi un lavage de cerveau. A force de lire tous les mois dans le Villers Infos que « les chiffres de fréquentation du réseau de transport dépassent les prévisions les plus optimistes » , j’ai fini par le croire, et même si les bus restent vides, je vois maintenant des bus au quart pleins….De toute façon, ça commence toujours comme ça, d’abord c’est un minibus au quart plein que l’on croise, puis on en croise deux et tout le monde sait qu’un Villéo au quart plein ça va, mais deux Villéos, bonjour les dégâts….Et ça ne s’arrête pas là, après ils sont au tiers pleins, voire à moitié pleins et invariablement ça se termine par une cure de sommeil, en maison de repos…. <br /> <br /> <br /> <br /> Tout compte fait, ce n’est pas un ophtalmo qu’il me faut consulter, mais un psy, un spécialiste en débriefing.<br /> <br /> <br /> <br /> Une « rencontre frontale », aussi inopinée que brutale, avec un poteau d’arrêt de bus m’arrache douloureusement à mes cogitations. Ce nouveau choc, physique cette fois, ne va pas arranger mon état mental…<br /> <br /> <br /> <br /> J’arrive au travail et l’angoisse me submerge : j’ai les mains moites, le cœur qui s’emballe, j’ai du mal à respirer comme si un minibus s’était garé sur mon thorax. Et puis l’image de ce minibus au quart plein passe et repasse devant mes yeux….Il me nargue, il occupe toutes mes pensées.<br /> <br /> <br /> <br /> Enfin la pause de midi. Je décide de sortir faire un tour pour me changer les idées. Je tourne au coin de la rue, je fais quelques pas et je me retrouve dans une rue en travaux, une de plus…Je change de rue et soudain, au loin, un minibus ! Que faire ? Rebrousser chemin, affronter l’ennemi ? Je prends mon courage, ou plutôt mon inconscience, à deux mains et je décide de le défier, ce minibus. Je le regarde droit dans les phares, il me croise et oh divine surprise, il est vide !<br /> <br /> <br /> <br /> Je reprends espoir. Cinq minutes plus tard, alors que j’approche du centre ville, un autre bus passe, vide lui aussi. Quel soulagement ! <br /> <br /> <br /> <br /> J’arrive sur la place, tout semble normal : les parterres de fleurs donnent le sentiment d’avoir été laissés à l’abandon, les bordures se détériorent de plus en plus, une ou 2 poubelles SDF trônent au milieu de la place, à leurs côtés des cartons et des cagettes vides, ce n’est pourtant pas jour de marché. Ça et là, quelques barrières métalliques du plus belle effet viennent compléter ce tableau d’un centre ville en dépôt de bilan.<br /> <br /> <br /> <br /> Quel bonheur ! Un centre ville abandonné, des trottoirs défoncés, des minibus qui roulent à vide, tout va bien. Oublier les rendez-vous chez les spécialistes.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais j’ai bien retenu la leçon, on ne m’y reprendra plus. Chaque début de mois, je ne me plongerai plus frénétiquement, tel un junky en manque, dans la lecture du Villers Infos.<br /> <br /> <br /> <br /> D’ailleurs, dans un souci de ménager la santé mentale des lecteurs de ce bulletin municipal, il faudrait préciser sur sa première page :<br /> <br /> <br /> <br /> « A lire avec modération » ou « Attention. Lire le Villers Infos peut nuire gravement à la santé mentale ».
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L
bonjour ,A notre belle place le jeudi matin avec les camions du marchée sur la place mais tout le monde sens fou vive villers vive notre bon maire
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R
bonjour, nous avons perdu la caméra en centre ville au dessus du credit mutuel<br /> <br /> ..................
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D
Les minibus sont tellement pleins de VIDE sur la ligne du lycée (entre autres) hormis le lundi matin (sans doute pour les internes) qu ils ne prennent même plus la peine de s arrêter. C est assez drôle d en voir un passer devant l entrée, errant comme une ame en peine, ralentir quand même, et continuer sans s arrêter. Je plains sincèrement les chauffeurs qui doivent se sentir bien inutiles, sur cette ligne mais également sur les autres lignes. Aujourd hui, l animation a Villers est de voir un bus s arrêter a son arrêt. Et le grand défi de compter le nombre de passagers a chaque passage! Pari a prendre. Qui comptera le plus de voyageurs sur son trajet pour se rendre a son boulot ?
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