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Le blog de Renaud BELLIERE
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25 novembre 2013

Attérés

Le 27 septembre dernier, j'expliquais la leçon de dialectique donnée par le maire en conseil municipal et vous promettais le compte-rendu de cette partie de conseil municipal.
On se serait cru dans une cour de récréation d'élèves en rééducation.
Ceux qui auront le courage de lire seront vraisemblablement comme nous à la fin des conseils municipaux : atterrés !
On est en droit d'attendre des élus raisonnables. Ce cru 2008/2014 n'était pas le bon

 

Bonne lecture :

Rapport d'observations de la Chambre Régionale des Comptes

Le conseil municipal prend acte des observations formulées au rapport de la Chambre Régionale des Comptes.

Franck Briffaut : «Je voulais quand même ne pas laisser passer ce que vous avez dit tout à l'heure, vous parlez de la Chambre Régionale des Comptes en réponse à la DMB, ça ne se situe pas du tout sur la même temporalité, le rapport de la Chambre Régionale des Comptes va jusqu'en 2011, donc ils ne se prononcent pas sur les documents que vous nous avez soumis tout à l'heure, ça c'est un premier point. Je voudrais quand même... » 

Le Maire : « attendez, il y a eu de la même façon le rapport de la Cour des Comptes à la communauté de communes... » 

Franck Briffaut : «je peux finir ? » 

Le Maire : « les commentaires... » 

Franck Briffaut : « le rapport d'observations porte sur les années 2007 à 2011... » 

Le Maire : « oui, c'est la même chose pour les deux collectivités ». 

Franck Briffaut : « Je parle de la réponse que vous avez faite par rapport à la DMB1, vous ne pouvez pas lui répondre par rapport aux observations... » 

Le Maire : « on parle du rapport, on ne parle pas d'autre chose, de 2007 à 2011... » 

Franck Briffaut : «je peux intervenir et vous dire... » 

Le Maire : « oui, vous pouvez même dire des bêtises... »

Franck Briffaut : « Ah mais oui mais quand on n'est pas d'accord on dit toujours des bêtises avec vous... »

Le Maire : « non mais attendez... » 

Franck Briffaut : « vous, vous les faites, c'est différent, on peut parler quand même, ou si vous voulez débattre avec vous seul, on n'a pas besoin d'être là... 

Le Maire : « attendez, si c'est ça ce que vous... » 

Franck Briffaut « je vous dis que votre remarque sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes en réponse à Monsieur Gervais ne tient pas la route parce que le rapport va jusqu'en 2011 alors que la DMB, c'est sur le budget, voilà c'est tout, j'ai le droit de dire ce que je veux quand même... » 

Le Maire : « vous n'êtes pas à une tribune du FN ici... » 

Franck Briffaut : «j'essaie de vous faire comprendre... » Voyez Monsieur Pruski, avec ce type de réponse, entre ne pas prélever d'impôts et prélever des impôts qui ne sont pas nécessaires, il y a une marge... » 

Le Maire : « vous n'êtes pas à une tribune du FN ici, on écoute, on parle tranquillement, on n'a pas envie que vous criiez... » 

Franck Briffaut: « voilà, vous perdez votre sang froid comme d'habitude... » 

Le Maire : « Ah pas du tout, c'est vous qui criez... » 

Franck Briffaut : « mais si, vous partez sur autre chose quand vous voyez que vous ne pouvez pas répondre, on a l'habitude... » 

Le Maire « attendez, on va répondre... » 

Franck Briffaut :  «je vous dis simplement que vous comparez des choux et des carottes, ça n'a rien à voir. Ensuite, je continue mon intervention, et si vous le voulez bien et si vous respectez les oppositions, ce qui n'est pas évident, vous interviendrez après. Je vous signale simplement que vous avez l'air de pratiquer une autosatisfaction sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes, il relève quand même un certain nombre de choses qui ont été dites ici d'ailleurs par beaucoup de gens, pas uniquement par moi, notamment sur les résultats de clôture, quand on dit que votre fonds de roulement est tellement important que la Chambre Régionale des Comptes estime qu'il peut même être mis à contribution pour des projets d'investissement, je vous rappelle que ce n'est quand même pas le but d'un fonds de roulement. Jusqu'en 2011, c'était quand même vous pour le coup qui étiez aux commandes à l'époque, même si la première année ce n'était pas vous, mais je dis que ce rapport n'est pas si excellent que cela, il confirme bien ce qui a été dit, dans la mesure ou vous faites effectivement peut être un bon budget sur le plan comptable, mais certainement pas quant à la gestion de la ville, et il confirme bien que vous prélevez des impôts qui ne sont pas utilisés, à moins qu'on ne sache pas lire » . 

Le Maire : « Monsieur Briffaut, vous ne prélèverez jamais d'impôts vous, on rase gratis ».

Le Maire : «je sais que ça vous fait rire mais on n'augmente pas les taux, voilà, ça vous embête... » 

Franck Briffaut : « il va nous ressortir la musique, il faut retourner à l'école primaire pour savoir ce qu'est une multiplication, on ne va pas recommencer... » 

Le Maire : « oui, oui, on le sait, ne nous prenez pas... » 

Franck Briffaut : « personne n'a dit qu'il ne fallait pas payer d'impôts... » 

Le Maire : « et bien si, vous... » 

Franck Briffaut : « non, je n'ai jamais dit ça... » 

Le Maire : « mais si... » 

Franck Briffaut : « vous allez peut-être l'inscrire sur le PV pour dire qu'on l'a dit, mais je n'ai jamais dit ça, l'impôt c'est ce qu'il est nécessaire de prendre pour assurer le fonctionnement des services publics, personne n'a jamais dit qu'il ne fallait pas payer d'impôts... » 

Le Maire : «je n'accepte pas que vous disiez que sur le PV, on mettra autre chose... » 

Franck Briffaut : « oh il y a des choses que vous mettez inaudibles et qui peuvent l'être, excusez-moi... » 

Le Maire : « attendez, quand on n'appuie pas, c'est inaudible... » 

Franck Briffaut : « en tout cas vous vous n'entendez pas puisque je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas payer d'impôts... » 

Le Maire : « attendez, ce n'est pas moi qui fait le procès-verbal... » 

Franck Briffaut : « vous vous ridiculisez Monsieur Pruski, vous vous ridiculisez... » 

Le Maire : «je n'accepte pas que vous mettiez en cause les agents... » 

Franck Briffaut : « vous vous ridiculisez... » 

Le Maire : «je n'accepterai pas, le vous le dis... 

Franck Briffaut : « mais je n'ai jamais dit que je ne voulais pas qu'on paie d'impôts... » 

Le Maire : « mais vous venez de dire qu'on trafiquait les comptes rendus... » 

Franck Briffaut «je ne dis pas que vous trafiquez, je dis qu'il y a des choses que vous évitez de mettre... » 

Le Maire : « ah niais attendez, c'est quoi, vous avez l'habitude peut-être... » 

Franck Briffaut : « en parlant de ça, vous ne répondez pas sur le fond, on vous reconnait bien là, vous avez raison ». 

Le Maire : «Ne vous en faites pas, je vais vous répondre tranquillement. Vous avez dû remarquer quand même, vous avez lu la synthèse, à la fin de l'année 2011, la situation financière de la commune de Villers-Cotterêts présentait les caractéristiques suivantes : un résultat global de clôture important, un endettement peu élevé, écoutez bien, un endettement peu élevé... » 

Franck Briffaut : «je ne vous ai rien dit sur l'endettement... » 

Le Maire : « parce que vous souriiez, comme toute l'opposition bêtement tout à l'heure, un niveau de fiscalité proche de la moyenne... » 

Franck Briffaut : « on sait que vous avez le monopole de l'intelligence Monsieur le Maire, arrêtez de taxer les autres de « bêtes » quand on n'est pas d'accord avec vous, ça suffit, ne maniez pas l'insulte quand on n'est pas d'accord avec vous, on ne va pas discuter et puis c'est tout... » 

Le Maire : « attendez, on n'est pas ici à la tribune du FN, je vous le redis, vos méthodes on ne les accepte pas ici... » 

Franck Briffaut sans l'utilisation du micro : « ...on n'empêche pas les autres de parler, ne traitez pas les autres de « bêtes » parce qu'ils ne sont pas d'accord avec vous, ça c'est une insulte... » 

Le Maire : « on vous lit l'ensemble des éléments. Dans l'ensemble, les comptes présentés sont fiables, à l'exception de l'absence de régularisation des charges à étaler. Alors ces charges à étaler, vous avez la réponse que nous avons » 

Franck Briffaut s'exprime sans l'utilisation du micro, propos inaudibles à l'écoute de l'enregistrement. 

Le Maire : « il y a 27 ans qu'il y a ces charges à étaler, vous voulez des réponses... »

 Franck Briffaut sans le micro : « mais répondez à ce qu'on vous pose... » 

Le Maire : « non niais attendez, on est sur le rapport de la Cour des Comptes, on vous lit exactement ce que disent les rapporteurs... » 

Franck Briffaut sans l'utilisation du micro : « je ne vous dis rien, je ne vous pose pas de question... » 

Le Maire : « si vous causez pour ne rien dire, je ne sais pas pourquoi vous parlez, c'est la Chambre Régionale, ce n'est pas moi... » 

Franck Briffaut sans le micro : « justement... 

Le Maire : « ça vous embête, ce texte... » 

Franck Briffaut sans l'utilisation du micro : « c'est facile de parler d'endettement quand on prélève des impôts... » 

Le Maire : « Ah mais bien sûr, non mais voilà. Il y a une réponse qu'on a faite, parce qu'on a le droit de répondre à la Cour des Comptes qui nous le demande, et donc il y avait une ligne budgétaire depuis 1985 et que tous les maires successifs ont eu à reporter, donc même sous le précédent mandat, Monsieur Bellière non plus n'a pas payé ce qu'ils nous demandaient depuis 1985 quand il y a eu le changement de la M1 1 en M14, et les rapporteurs demandent à chaque fois que l'on paie cette somme qui date quand même maintenant de 28 ans. On a répondu une nouvelle fois par rapport à ça. Sur le rapport précédent, sous le mandat de Monsieur Bellière, il était dit « la Chambre prend acte de l'intention de l'ordonnateur de régulariser la situation, ce qui n'a pas été fait, ça nous revient donc à présent, et donc ce rapport, quoi que vous en disiez Monsieur Briffaut... » 

Franck Briffaut s'exprime sans l'utilisation du micro, propos inaudibles à l'écoute de l'enregistrement. 

Le Maire : « ce n'est pas le fonds de roulement, c'est le rapport de la Cour des Comptes dans son ensemble, voilà, je vous lis tout ... » 

Le Maire : « ah vous avez le droit de » 

Franck Briffaut sans l'utilisation du micro : « vous ne répondez pas aux questions qu'on vous pose, comme d'habitude ». 

Le Maire : « Bien sûr ». 

Franck Briffaut sans l'utilisation du micro : « on caresse toujours l'espoir que vous allez évoluer... » 

Le Maire : « vous êtes présomptueux... » 

Le Maire : « voyez, là votre micro n'était pas ouvert donc ce n'est pas audible, je vous le dis, on va trafiquer le compte rendu ». 

Le Maire : « La séance est terminée, je remercie ceux qui sont venus ».

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