Le château
J'ai lu la réponse des candidats au sujet du château.
Celles apportées par MM Pruski et surtout Richard sont délirantes.
Voici la réalité et les préalables incontournables :
Il faut déjà impérativement établir un projet global intéressant tout le château. Même si ce projet prévoit des tranches d’aménagement espacées dans le temps et si l’occupation est assurée par plusieurs activités.
La proposition de M. Richard prouve une totale méconnaissance du dossier et celle de M. Pruski est un doux rêve qui croît que l'Etat va tout résoudre.
Ce projet global doit être impérativement validé par le ministère de la Culture, sinon, rien ne se fera !
Ensuite, l’architecte en Chef des Monuments historiques (qui intervient sur les bâtiments classés) fera des prescriptions et s’occupera de certains travaux (une discussion peut avoir lieu entre l’architecte en Chef et le ministère pour définir la limite des prestations).
Pour information, l’architecte qui gère aujourd’hui la conservation est l’architecte des bâtiments de France.
Ce château, dès lors qu’il abritera des occupants devra respecter les règles d’accessibilité aux handicapés, de sécurité incendie … (même si des dérogations pourront être admises), mais aussi un certain nombre de places de parking, et la capacité du Grand Bosquet n’est pas si importante que cela. En tout cas, elle interroge au ministère.
La solution ne pourra hélas pas émerger d’idées d'affectation partielles et diverses certes généreuses, mais sans cohésion et vision globale.
Ni l’Europe, l’Etat, la Région, le Département ou la ville ne peuvent se lancer rapidement dans un projet qui pourrait osciller entre 100 et 300 millions d’euros selon les projets.
Il faut relancer l’étude commencée par l’EMOC aujourd’hui devenue EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) ayant pour but la gestion d'une activité de service public. C’est leur métier et ils ont le savoir-faire.
Il faut rétablir le comité de pilotage Etat/Ville que le maire actuel avait sabordé dès son élection, arrêtant du même coup l’étude entreprise par l’EMOC, et payée par l’Etat.
La francophonie, mais aussi la langue française tournée vers les institutions européennes constituent un bon axe d’étude. Il avait « accroché » bon nombre de hautes personnalités. Il faut renouer les contacts avec ces personnes de décision.
Sans se cacher que la route sera longue. Mais aujourd’hui, elle s’est arrêtée.
Il faudra, pendant ce temps d’étude veiller à ce que l’Etat, propriétaire, assure l’entretien de conservation de ce monument. Le départ de la maison de retraite laisse ce château vide et sans entretien programmé. Gardons l'habitude de manifestations dans la cour du château : cela évitera qu'on ne l'oublie.
La surface du château est d’environ 22.000 m², mais sa structure fait que ses pièces relativement étroites ne le rendent pas apte à accueillir une salle de spectacles qui demande également de très nombreuses places de stationnement, un accueil parfait des personnes handicapées et une sécurité contre l’incendie sans faille.
Concernant le projet d’une salle dont M. Pruski dit que j'étais un des instigateurs, il s'agit (une fois encore) d'un gros mensonge. Chacun sait que j'étais favorable, vu le prix d'un tel équipement en cette période, à mettre à disposition des bus gratuits pour permettre aux cotteréziens de se rendre aux spectacles qui se dérouleront dans la nouvelle salle soissonnaise ou à Compiègne. Un partenariat était à rechercher avec ces villes.