Otage
La majorité des commentateurs reconnaissent que la poignée de profs qui a retenu des copies a agit de façon irresponsable et scandaleuse, indigne de leur mission.
Alors, certains, gênés aux entournures pour les désavouer, n'ont pas hésité à manier la langue de bois : "un président ne peut pas comparer des profs à des preneurs d'otages".
Un président qui ne parle pas trop "langue de bois" : quel scandale !
Ces profs ont profité d'une position dominante et ont mélangé une revendication citoyenne (on peut avoir une opinion sur la réforme) avec une revendication syndicale sans rapport avec leur statut ou leur métier qui est d'apprendre selon un programme).
Dans une boîte privée, je pense que la faute lourde aurait été alléguée avec un licenciement sec.
Mais restons calme, on ne peut même pas y penser en rêve. Alors le ministre en est à "menacer" de retenir un bout de salaire si le mouvement s'éternise ...
Oui les réformes ne sont pas gagnées : je parle des réformes du dialogue.