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Le blog de Renaud BELLIERE
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24 octobre 2007

Environnement

Le calendrier du Grenelle de l'environnement peut inquiéter. Le ministre Borloo a déjà anticipé quelques conclusions et la synthèse présidentielle est annoncée à l'issue des dernières tables rondes. Peu (pas) de place pour la réflexion et une synthèse collective.
Restons cependant optimiste.
L'enjeu est évidemment mondial; ne le réduisons pas à des mesures locales que les communes ne pourront pas assurer.
Lorsque j'entends le ministre dire qu'il envisagerait de saisir les comptes des communes qui n'ont pas une station d'épuration aux normes, je trouve cela inquiétant.
Qu'il soit imposé un traitement correct des eaux de rejets, c'est évident; que l'on pousse les communes à le faire c'est évident, mais que dans le même temps (et c'est le cas actuellement) les subventions (via l'agence de l'eau) se réduisent à peau de chagrin ou disparaissent, c'est anormal.
C'était une des raisons de notre opposition à ce que la communauté de communes prenne la compétence "assainissement collectif" car nous savions l'an dernier que ces subventions allaient disparaître et que ça aurait été le budget de Villers qui aurait payé l'assainissement des villages (environ 100 à 150 € par an par foyer)
Pour Villers, cette mise aux normes avait été anticipée, ce qui explique que la station est plus qu'aux normes, et que le prix de l'eau est contenu, et très bien "placé" par rapport aux autres communes.
Au lieu de cette menace de solution radicale que serait la saisie des budgets communaux ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à réduire les effluents polluants (un moratoire sur la mise en place du bio-carburant ou plus exactement de l'agro-carburant dont on pressent que le bilan écologique serait plutôt négatif et qui ferait grimper les prix des matières premières alimentaires ne serait-il pas nécessaire en attendant d'y voir clair) puis ensuite à contraindre les communes à mettre aux normes leurs stations, mais en étalant la dépense par le biais de prêts à très faible taux (financés par l'éco-taxe sur les véhicules ?).
La véritable écologie est avant tout de réduire les pollutions car les traiter est assez inefficace et très cher
L'écologie est également un engagement personnel car la pollution n'est pas que le fait de l'autre
Un exemple simple : des produits sont vendus emballés dans de grands cartons + plexi (c'est fait pour qu'on les voit ou pour qu'on ne les vole pas). Ces emballages encombrent ensuite nos poubelles : il a fallu payer le carton, le plexi, le transport plus cher parce que le produit était plus encombrant, l'enlèvement de la poubelle puis le traitement ou l'enfouissement de ce déchet.
Alors que faire ?
Attendre une loi qui interdise ce type d'emballage ou peser d'un poids citoyen : par exemple en rapportant systématiquement tous les emballages dans les grandes surfaces : le système économique libéral finira par produire son effet : les grandes surfaces demanderont à leur fournisseurs de prévoir des "packaging" moins conséquents.

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Commentaires
H
Monsieur<br /> <br /> Il fut temps ou j etais enfant et ou on ramenail els bouteilles de verre etoilees a la consigne... En allemagne cela existe pour le verre, les bouteilles plastiques pourquoi ne pas le reintroduire en France et faire de certaines communes des poles d innovation. Pesons les ordures menageres de chacun pour voir qui fait l effort obligeons les ordures menageres vegetales et aminales a etre transformes en compost sur dans une commune residentiel comme villers ou les jardins ne manquent pas .... Multiplions les poubrelles municipales avec plusieurs orifices pour le tri des dechets et a l heure ou la route coutre cher developpons le train cadence.........
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