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Le blog de Renaud BELLIERE
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19 décembre 2011

Pugilat

Les séances de conseil municipal tournent souvent au pugilat verbal car le maire devient provocateur et utilise une dialectique d'extrême gauche dès qu'une question le dérange.
Et 90 % des questions le dérangent.

Michel Laviolette à qui le maire avait refusé qu'il s'explique lors du précédent conseil va essayer d'expliquer pourquoi le préfet a annulé une décision prise par notre maire - président de la communauté de communes.
Cela concerne la création d'une épicerie sociale (dont la femme du maire sera une haute responsable).
Michel Laviolette avait essayé d'expliquer l'erreur commise, mais le maire - président de la communauté de communes ne l'avait pas écouté ... et la décision a été annulée.

Nous voici en conseil municipal le 17.11
Moteur, action !

Michel Laviolette : « Monsieur le Maire, mes chers collègues, je voudrais vous adresser des remerciements, le jeudi 17 novembre 2011, nous allons enfin voter la régularisation, la légalisation d’une prise de compétence sociale que nous aurions pu voter en 2010, cependant, cela ne vous a pas empêché d’exécuter des travaux sans prévenir ni les élus, ni les contribuables de cette ville, seulement vos amis proches. Monsieur le Préfet vous l’a d’ailleurs confirmé le 7 juillet 2011, travaux représentant une somme non négligeable d’environ 40 000 €, car on ne nous dit pas tout, les travaux en plus ont été exécutés en régie, nous sommes ravis, tout va rentrer dans l’ordre, mais malheureusement deux ans ont été perdus de votre faute, de plus ce n’est pas le projet de la ville comme le disent certains dans le Villers Infos, mais c’est le projet de la communauté de communes. Merci ».

Jean-Claude Pruski : « Monsieur Laviolette, l’histoire n’est pas celle-là, vous vous êtes contre les pauvres, on le sait, vous avez tout fait, engagé toutes les procédures pour vous opposer à l’épicerie sociale, la communauté de communes à l’unanimité a adopté le projet, c’est vous qui avez retardé effectivement le projet, tout le monde le sait, avec votre procédure contre la  communauté de communes devant le tribunal administratif en ce moment, il faut que vous le disiez, vous n’arrêtez pas, ça continue, les gens sont en difficulté, votre groupe n’en a rien à faire du tout, vous lancez des procédures pour empêcher cette épicerie de voir le jour, il faut que tout le monde le sache dans cette ville, c’est terminé, non Monsieur Richard, on vote juste sur la compétence, votre porte parole est intervenu… »

Michel Laviolette : « je ne suis pas le porte parole… »

Yves Richard : « on est attaqués on n’a pas le droit de répondre… »

Le Maire : « Monsieur Richard, c’est terminé sur cet aspect, il nous a précisé l’ensemble des choses… »

Yves Richard : « encore une fois vous m’empêchez de parler, c’est tout… »

Le Maire : « on ne va pas refaire un débat sur cette question qui a été réglée par la prise de compétence de la communauté de communes à l’unanimité, que cela vous ennuie, c’est comme ça, mais l’ensemble des communes de la communauté de communes a décidé que la communauté de communes prendrait cette compétence et pas vos histoires, vous nous avez raconté qu’il fallait la rattacher au CCAS, la croix rouge est rattachée au CCAS ? Pas du tout, elle a des subventions, elle a des mises à disposition de locaux, même chose pour les Restaurants du Coeur, alors arrêtez de nous parler de l’épicerie solidaire, quand vous ne connaissez pas, vous ne dites rien ».

Michel Laviolette : « Vous mélangez tout Monsieur le Maire… »

Yves Richard : « on n’accepte pas que vous puissiez dire que nous ne tenons pas compte des difficultés des gens… »

Le Maire : « ah bon on mélange tout, c’est quoi l’épicerie sociale ? »

Michel Laviolette : « Une prise de compétence est obligatoire… »

Le Maire : « attendez, c’est fini, la compétence est prise… »

Michel Laviolette s’exprime sans utiliser le micro, propos inaudibles à l’écoute de l’enregistrement.

Le Maire : « et bien votez contre, Monsieur Laviolette, vous votez contre cette compétence si vous n’en voulez pas, attendez il y a un vote, on va voir la responsabilité de chacun, la communauté de commues, à l’unanimité, ce n’est pas à l’envers, voilà c’est tout… »

Michel Laviolette : « tout est à l’envers… »

Le Maire : « qui est contre ? C’est étonnant, vous ne votez pas contre, pourtant vous avez tout fait pour bloquer le projet et vous continuez à être contre, c’est bien ! »

Le maire n'a pas dû s'apercevoir qu'à l'exception du Front National qui s'est abstenu, tout le monde avait voté pour cette épicerie.
Mais le maire qui n'avait rien compris à la forme et s'était fait retoquer, préférait essayer de faire porter le débat sur le fond en avançant des arguments aussi gros que mensongers.
Pas jolie, jolie cette technique. Elle ne trompe que lui
Je n'aimerais pas être conseiller dans la majorité avec un tel chef.
Pauvres de nous, disais-je il y a peu.

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Commentaires
P
Je me demande si le maire et ses conseillers à la déco ne sont pas tombés sur la tête ! faire une déco pour les enfants dans la cour de cette si belle mairie !!! ce petit animal a sa place avec le char de Noêl et non pas devant cet édifice magnifique.Quels sont les conseillers du maire? Je voudrais bien voir leur déco personnelle !!!!
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